Séjour où des corps vont cherchant chacun son anéantissement. Assez catastrophique pour permettre de souffrir en vain. Assez restreint pour que toute fureur soit vaine. C'est l'intérieur d'un conflit violent ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour la tourmente. Dictature. Sa menace. Son drame. Sa marée noire comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la banqueroute totale émettaient chacun son invasion de sauterelles. Le craquement qui l'agite. Il s'accumule de loin en loin tel un empoisonnement sur sa fin. Tous se détruisent alors. Leur tsunami va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout échoue.
Bidouille (Nordmann)
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